EXPOSITIONS PHOTOGRAPHIQUES en plein air
La 4éme biennale se tiendra du 17 avril au 20 juin 2021. Tous les deux ans, Diaphane programme et met en œuvre le festival de la photographie du patrimoine industriel.
Le pôle photographique
DIAPHANE fut créé en 1991 par Fred Boucher. L'idée était de démocratiser la photographie. Le pôle photographique des Hauts de France met en avant la diversité de la photographie avec pour préoccupation l'éducation par l'image. Depuis 2004 Diaphane est également à l'initiative des Photaumnales. Pour compléter la " vue " Diaphane édition publie des ouvrages photographiques.
Depuis 2015, dans le cadre des biennales d'USIMAGES, DIAPHANE déploie ses compétences au service de l'image et du public. Évidemment l'apport logistique des mairies et de l'agglomération du Creil Sud Oise (ACSO) permet la mise en œuvre de l'événement.
Les intérêts de cette biennale sont multiples
Les expositions sont en extérieur et l’accès est gratuit. Les transports en commun peuvent être mis à contribution. « Une visite pour un ticket de bus » offre la possibilité d'arpenter les expositions pendant une demi-journée, via le réseau de bus de la ville. Un parcours à vélo est proposé aux familles, en collaboration avec l'association des usagers du vélo et vélo route.
Le circuit a aussi pour vocation de faire découvrir ou redécouvrir des lieux culturels se trouvant sur le territoire urbain et rural de l'ASCO. Pour les écoliers les classes découvertes peuvent bénéficier de visite commentée des expositions. Des dossiers pédagogiques composés de fiches thématiques sont d'ailleurs mis à la disposition des enseignants. Les expositions peuvent agrémenter un week-end ludique.
La troisième révolution industrielle est en marche
L'émergence du digital dans les entreprises a bouleversé l'organisation du travail. La métamorphose des métiers et des compétences au 3.0 est actée. L'heure du télétravail, certes imposé par ce satané virus, se répand en toute banalité. La biennale d'USIMAGES est une introspection du monde du travail. La série « Office » de Lars Tunbjörk explore le secteur tertiaire avec ironie en confondant l'homme et la machine. Des photographies réalisées dans les années 80, qui préfigurent "Les temps modernes". (Saint-Vaast-Lès-Mello, place de la Mairie).
Regard sur le passé
Toutes les expositions sont autant de témoignages sur le monde du travail. Des métiers qui disparaissent, notamment au travers de séries réalisées par Ioana Cîrlig « Post Industrial Stories » un projet sur la désindustrialisation en Roumanie et « The Last Shift » des mineurs roumains de la mine de charbon Petrila fermée en 2015. (Thiverny Place Roger Salengro).
Des photographies d'un autre temps avec les fonds photographiques de l'institut de recherche et de sécurité (Villers-Saint-Paul, place de la Mairie), mais aussi les images d’Émeric Feher (1904 -1966) qui nous restitue des gestes oubliés empreints de nostalgie (Saint-Leu-d'Esserent, Coulée Verte).
La collaboration avec le Musée Mc Cord de Montréal permet au public de poser les yeux sur des photographies sorties des collections datant des premières décennies du vingtième siècle. (Cramoisy, Carrière à l'entrée du village).
Plus près de nous les photographies de Bernard Heurtier (1930-2019), des commandes réalisées en Bretagne dans les années 1960-1970, collections du Musée de Bretagne. (Nogent-sur-oise, Abords du Gymnasion).
Chacun peut diriger son regard là où il veut. Onze expositions qui peuvent être consommées sans modération, au gré des envies.
Les résidences
Pour la rédaction les résidences ont une saveur particulière. C'est l'occasion de prendre le pouls de la nouvelle photographie. De voir comment sont abordés les sujets par les jeunes photographes. La carte blanche en entreprise, avec les deux photographes Lucas Castel et Morgane Delfosse, nous a permis de découvrir leur écriture photographique.
Diaphane pôle photographique en hauts-de-France le site: www.diaphane.org
Claire Fabre : claire.fabre@oeilpaca.fr - Christian Ferret : christain@oeilpaca.fr